L’art
L’art sauvera le monde.
Fiodor Dostoïevski
L’Opéra de Genève se déplace à la place des Nations le temps que les travaux de rénovation soient terminés.

Signe des temps, l’art se fond dans la ville pour aller à le rencontre de son public ou de ses publics, faudrait-il dire. D’une économie de l’offre, nous tendons vers une économie de l’attention: la radio, la télévision, la presse et maintenant Internet et ses enfants, nous soumettent à une concurrence accrue. Commet demeurer au courant ? Comment choisir ? Comment trouver le temps ? En se déplaçant l’Opéra se rapproche de ses publics (jeunes, moins jeunes, touristes, professionnels, etc.). Il devient plus accessible, forcément, mais il se redécouvre aussi. En occupant un nouvel espace, l’exercice de son art, s’il ne change, il en est influencé par les bruits, le trafic, la lumière, l’acoustique. Ici, au demeurant, l’espace aura une capacité d’accueil inférieur à celle du Grand Théâtre. Le programme en sera sûrement affecté.
Un exemple intéressant est le métro de Stockholm qui dans une de ces lignes offre à la vue de passagers des œuvres d’art réalisées dans les couloirs du métro.
Cela dit, le projet de la place des Nations relève de l’éphémère, le propre de l’art à notre avis, ce qui n’est pas le cas du métro de Stockholm.
- Quand un projet de rénovation de l’actuel théâtre devient une opportunité !
- L’Opéra des Nations prend forme (source : Le Temps du 9 novembre 2015).
- Espace Muraille fait dialoguer deux géants, un article sur l’art contemporain paru dans le magazine Market le 27 mai 2015.
- Espace Muraille : un article à propos de « Anish Kapoor et Olafur Eliasson, l’infini à portée de main« , paru dans le Temps le 12 août 2015
- Un beau souvenir, Fiac by night: Chambre à Part avec vue sur l’Amérique latine
- Et encore un autre le club des Leaders à Gstaad.
- A La Maison Rouge. Un soir.